La mécanique du oui se base sur un appel à contribution. Les personnes qui souhaitent participer envoient sur papier ou par e-mail une phrase qui commence par « j’accepte » et qui évoque leur visions de la ville ou/et leur façon de l’habiter. Cette demande est une invitation faite à chacun·e de prendre un temps pour se poser, observer ce que l’on accepte, ou pas, regarder nos stratégies d’évitements, nos jeux, nos déviations et nos acceptations. De la compilation et de la multitude de phrases jaillit une poésie, une compostions de la ville kaléidoscopique où chacun·e essaie de répondre ou pas à la question.

Certaines phrases sont placardées à proximité du lieu culturel et font l’objet d’une promenade de quartier, d’autres sont intégrées au spectacle. La pièce joue avec la mise en scène des phrases, elles sont dites comme poésie, deviennent sous-titres d’une danse ou encore lecture silencieuse en groupe avec le public.

Conception – interprétation : Stéphanie Auberville

Musique : Marc Ribot, Boby Lapointe.

Voix : Charles Chemin, relaxation avec l’aimable contribution de Nita Little.